Quand la douleur m’a forcée à descendre en moi pour ne pas sombrer.
Il y a des instants où le sol se dérobe.
Des moments où tu n’as plus d’énergie pour faire semblant.
Où tu regardes ta vie et tu ne reconnais plus rien. Pas même toi.
Tu es là, debout… mais vide.
Et pourtant, tu continues. Parce que c’est ce qu’on t’a appris : tenir, encaisser, faire bonne figure.
Mais vient un jour où ton corps, ton cœur, ton âme crient plus fort.
Et ce jour-là, tu réalises :
"Si je ne vais pas me chercher maintenant, je vais me perdre pour de bon."
Ce n’est pas une quête lumineuse, ce n’est pas une envie de développement personnel "cool".
C’est une descente aux enfers, une plongée brutale dans tes douleurs les plus anciennes, les plus honteuses, les plus profondes.
C’est quand tu es au sol, en miettes, que quelque chose en toi se réveille.
Pas un sursaut de force extérieure. Une urgence intérieure. Un instinct de survie psychique.
C’est là que tout commence :
Pas dans la lumière, mais dans le noir.
Pas dans les affirmations positives, mais dans un hurlement muet.
✦ “Je suis descendue là où j’avais toujours refusé d’aller".
Là où vivaient :
Mes peurs les plus intimes
Mes blessures d’enfance
Ma honte, mon vide, ma rage
Tous ces morceaux de moi abandonnés, étouffés, ignorés
Et je n’y suis pas allée par choix spirituel.
J’y suis allée par nécessité. Parce que je touchais le fond.
Dans les profondeurs, j’ai retrouvé ce que j’avais laissé.
Au cœur de ma souffrance, j’ai fini par entendre des vérités que j’avais toujours fuies :
Tu t’es abandonnée pour être aimée.
Tu as tout donné sauf à toi-même.
Tu as construit ta vie autour des autres, mais pas autour de toi.
Et puis, petit à petit… j’ai commencé à rassembler les morceaux.
Pas pour redevenir « comme avant ». Mais pour devenir plus vraie que jamais.
Ce que j’ai découvert au fond de moi
En allant me chercher, j’ai trouvé :
Une force que je n’imaginais pas
Une voix que j’avais fait taire depuis l’enfance
Une tendresse oubliée
Une colère juste
Une vérité intérieure plus forte que tous les regards extérieurs
Je n’ai pas trouvé la paix tout de suite.
Mais j’ai trouvé moi. Et c’est à partir de là que tout a commencé à changer.
L’amour de soi n’est pas un luxe. C’est une urgence vitale. Ce n’est pas une crème qu’on applique. C’est le résultat d’un choix : celui de ne plus se trahir.
C’est apprendre à se tenir la main quand plus personne ne le fait. C’est rester avec soi dans les nuits sans fond. C’est se reconstruire, lentement, sincèrement, profondément.
Votre coach,
Véronique DHARNES
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